Tyler, Caroline et la légende d'Orphée
Each little detail counts in RM. We’ve found out that the Greek myth book Tyler gives to Caroline plays an important part : it is a link to Michael and a way for Tyler to pass on to his sister what he himself has been given by his elder brother. In this new scene, at his mother’s house, Tyler reads the legend of Orpheus to a devastated Caroline after the girls at her school have cut out her hair.
Chaque petit détail compte dans RM. On a vu dans le post précédent que le livre de mythes grecs que Tyler offre à Caroline joue un rôle important ; c’est un lien avec Michael et un moyen pour Tyler de transmettre à sa sœur ce qu’il a lui-même reçu de son frère aîné. Dans cette nouvelle scène, chez sa mère, Tyler lit la légende d’Orphée à Caroline traumatisée d’avoir eu les cheveux coupés par les autres petites filles de son école.
I love the sweet intimacy of this scene, bathed in a cold, blue light and yet basking in warmth and tenderness. Sadness and sorrow mix with gentle love. Caroline, exhausted with grief, is softly falling asleep, one little hand still grasping the book she and her elder brother love so much, her head with her savaged hair cushioned on his shoulder. He reads on, his voice soft and low, his face serious, his blue eyes grave and gentle, careful not to move or to read too loud so as not to wake her up, because he knows she needs the oblivion of sleep to get over the cruel episode she had to get through. Late afternoon sunlight falls on their faces and on the book, glowing like a golden heart of love between the two.
J’aime l’intimité douce de cette scène, baignée d’une lumière froide et bleue et pourtant imprégnée de tendresse et de tiédeur. Tristesse et peine s’entremêlent à une douceur aimante. Caroline, épuisée de chagrin, s’endort petit à petit, agrippant encore d’une petite main les pages du livre qu’elle et son grand frère aiment tant, nichant sa tête aux cheveux sauvagement cisaillés contre son épaule. Il continue de lire, d’une voix basse et douce, le visage sérieux, ses yeux bleus graves et emplis de douceur, et prend soin de ne pas bouger ou de ne pas lire trop fort pour ne pas la réveiller, car il sait qu’elle a besoin de l’oubli du sommeil pour surmonter les moments cruels qu’elle a subis. La lumière de fin d’après-midi éclaire leurs visages et le livre tenu entre eux, qui brille comme un cœur aimant et couleur d’or, les reliant tous les deux.
This is the short passage of the Orpheus legend which Tyler reads to Caroline (highlighted lines) :
Voici le court extrait de la légende d’Orphée que Tyler lit à Caroline (lignes en surbrillance) :
Each of the Muses had her own special art. Calliope, the Muse of heroic poetry, was the first among them. She had a mortal son named Orpheus, and he sang almost as beautifully as the Muses themselves. When he was grown, he left his mother and his eight loving aunts and went to live in his father’s kingdom of Thrace to bring the joy of music to earth. His voice rang so pure and true that the fiercest warriors put down their swords and savage beasts lay spellbound at his feet. Trees pulled up their roots and moved closer to listen to him, and even hard rocks rolled up to him.
Voici le court extrait de la légende d’Orphée que Tyler lit à Caroline (lignes en surbrillance) :
Each of the Muses had her own special art. Calliope, the Muse of heroic poetry, was the first among them. She had a mortal son named Orpheus, and he sang almost as beautifully as the Muses themselves. When he was grown, he left his mother and his eight loving aunts and went to live in his father’s kingdom of Thrace to bring the joy of music to earth. His voice rang so pure and true that the fiercest warriors put down their swords and savage beasts lay spellbound at his feet. Trees pulled up their roots and moved closer to listen to him, and even hard rocks rolled up to him.
Chaque Muse pratiquait un art qui lui était propre. Calliopé, la Muse de la poésie héroïque, était la plus talentueuse d’entre elles. Elle avait un fils mortel du nom d’Orphée, dont le chant égalait presque en beauté celui des Muses. Lorsqu’il atteignit l’âge adulte, Orphée quitta sa mère et ses huit tantes aimantes et partit vivre en Thrace, royaume de son père, pour apporter la joie de la musique sur terre. Sa voix était si pure et si juste que les plus féroces guerriers déposaient à terre leurs épées et que les bêtes sauvages, envoûtées, se couchaient à ses pieds. Les arbres tiraient de terre leurs racines et s’approchaient de lui pour l’écouter, et même les durs rochers roulaient jusqu’à lui.
This is the exact page Tyler and Caroline can see (I love finding out what the film does not show… a peek into this book is like being allowed backstage for a short while…): the illustration above the text shows four of the eight Muses with their names and art. The child Orpheus plays his lyre to his mother Calliope on the right.
D’Aulaires’ Book of Greek Myths - copyright © 1962 Ingri d’Aulaire and Edgar Parin d'Aulaire
Voici exactement la page que Tyler et Caroline sont en train de lire (j’aime bien montrer ce qui le film nous cache ! aller fouiner dans les secrets des coulisses…) : l’illustration, placée au-dessus du texte, représente quatre des huit Muses avec leurs noms et leur art. L’enfant Orphée joue de la lyre pour sa mère la muse Calliopé, tout à droite.
But why did Tyler choose to read to Caroline the myth of Orpheus, a myth so fraught with death, and sorrow, and loss of love twice endured ? There were other happier stories he could have selected – so why this particular one ?
Mais pourquoi Tyler a-t-il choisi de lire à Caroline le mythe d’Orphée, marqué si profondément par des thèmes tels que la mort, le chagrin, la perte de l’amour et de la vie, par ce terrible deuil qui doit être enduré par deux fois ? Il aurait pu choisir d’autres histoires plus heureuses dans le livre, alors pourquoi celle-là en particulier ?
Orpheus, the legendary musician, was so overcome with grief at the accidental death of his wife Euridice, bitten by a serpent, that he went down into the underworld and charmed Hades, the God of Death, with his music. He was granted permission to bring back Euridice into the world of the living, but on one condition : that he would not look back on her as she followed him. When Orpheus was out of the depths of hell, he turned joyfully to her, but it was too soon: Euridice faded with a whispered farewell as he reached to her with loving arms, and so he lost her a second time, and forever. He then wandered alone in the wilderness, overcome with grief but still playing his music, till a band of Maenads found him, and killed him, tearing him limb from limb. But it is said that the Muses gathered his torn limbs and buried Orpheus at the foot of Mount Olympus, and there to this day the nightingales sing more sweetly than anywhere else.
Orphée, le musicien légendaire, fut si éprouvé par la douleur suite à la mort accidentelle de son épouse, Eurydice, mordue par un serpent, qu’il osa descendre aux Enfers et charma par sa musique Hadès, Dieu du royaume des morts. Le dieu lui accorda la permission de ramener Eurydice dans le monde des vivants, mais imposa une condition : Orphée ne devait jamais se retourner pour la regarder le suivant sur le chemin du retour vers la vie. Lorsque Orphée fut sorti des profondeurs des Enfers, il se tourna alors joyeusement vers sa femme, mais il le fit trop tôt : Eurydice, lui murmurant adieu, disparut alors même que plein d’amour, il tendait vers elle ses bras, et c’est ainsi qu’il la perdit une seconde fois, et pour toujours. Orphée se mit alors à errer seul de par la terre, recherchant les lieux déserts loin des hommes, accablé de douleur mais continuant de jouer sa musique, avec pour seuls spectateurs les animaux, les roches et les arbres. Un jour, un groupe de Ménades le découvrirent et elles le tuèrent, mettant en pièces son corps. La légende dit que les Muses recueillirent les membres épars du corps d’Orphée et l’enterrèrent au pied de l’Olympe, et que depuis ce jour le chant des rossignols n’est nulle part aussi beau qu’à cet endroit.
I’ve always thought the choice of the Orpheus myth was, once again, subtly hinting at the ever-present shadow of Michael, Tyler and Caroline’s dead brother. Michael was a musician who died because he could not bear the loss of his music – perhaps what he most loved in the world - when his father forced him to give up his unsuccessful musical career. But in this scene, the legend of Orpheus does not only remind us of Michael: all its darkest elements – the loss of love, death, grief, the descent into hell, the ensuing devastation, and Orpheus’s violent and untimely death, with the gruesome desecration of his body – all this is also a foreshadowing of Tyler’s fate, of his cruel death in the towers. The use of the myth in this scene has a dual function : it looks back towards the past (Michael’s suicide) but it also points to Tyler’s present state of mind and, ominously, to his future.
J’ai toujours pensé que le choix du mythe d’Orphée, une fois de plus, était une subtile allusion à l’ombre toujours présente de Michael, le frère décédé de Tyler et Caroline. Michael, le musicien, est mort parce qu’il ne pouvait plus supporter la perte de sa musique – peut-être ce qu’il aimait le plus au monde – lorsque son père l’a forcé à renoncer à sa carrière musicale sans succès. Mais dans cette scène, la légende d’Orphée ne se contente pas de nous rappeler Michael. Tous ses éléments les plus sombres - la perte de l’amour, la mort, la douleur, la descente aux enfers, la désolation qui s’ensuit, et la mort violente et prématurée d’Orphée, au corps atrocement saccagé – tout cela est aussi prémonitoire du sort de Tyler, de sa mort cruelle dans les tours. L’utilisation du mythe dans cette scène a une double fonction : il nous fait regarder en arrière, vers le passé (rappelant le suicide de Michael) mais il nous montre aussi l’état d’esprit actuel de Tyler et fait entrevoir, en une sombre allusion, son futur.
Like Orpheus after he lost Euridice, Tyler cannot overcome the loss of Michael ; like Orpheus, he squanders away his gifts – writing and playing music, studying but not graduating – wandering in a sort of wilderness of his own. Tyler’s words (his diary to his dead brother) will never be heard, as the diary will never be found by his loved ones. He plays his guitar, but no one ever really hears the music, at least we never get to hear it in the film. Like Orpheus, he does not accept death and therefore cannot put an end to his grieving. Tyler is still lost and grieving in this personal wasteland when we discover him at the beginning of the film. And like Orpheus, he will die a violent, untimely death, and his body will be entirely destroyed in the burning tower.
Comme Orphée après avoir perdu Euridyce, Tyler ne peut pas surmonter la perte de Michael ; comme Orphée, il gaspille ses dons – l’écriture, la musique, les études : il erre dans une sorte de désert personnel. Ce qu’il écrit (son journal adressé à son frère mort) ne sera jamais lu, puisque le journal ne sera jamais retrouvé par ceux qui l’ont aimé. Il joue de la guitare, mais en dilettante, et personne n’entend jamais vraiment sa musique, en tout cas il ne nous est jamais donné de l’entendre dans le film. Ses études ne mènent à rien de concret, puisqu’il ne passe pas de diplôme. Comme Orphée, il n’accepte pas la mort, il ne peut pas faire son deuil. Tyler est toujours perdu, désolé dans ce désert lorsque nous le découvrons au tout début du film. Et tout comme Orphée, il mourra d’une mort violente et prématurée, et son corps sera entièrement annihilé dans la tour en feu.
Foreshadowing is always there in the film – you can see it everywhere, although it is sometimes woven so discreetly into the fabric of the film that you can only see it clearly when everything has ended.In this particular scene, Tyler is taking on the part of Orpheus : he is at the center of the scene, surrounded by all the giant painting of naive, eerie animals hanging on the wall behind Caroline’s bed. We can’t see the whole painting here, but you can glimpse a sad-looking dog just above Tyler’s shoulder, head bent down as if it too were listening to the music of the myth, and as if Tyler was the musician.
Les allusions prémonitoires sont omniprésentes dans le film – elle sont partout, mais sont parfois entretissées si délicatement dans l’étoffe du film que l’on ne peut les déceler clairement que lorsque tout est fini.Dans cette scène avec sa petite sœur, Tyler endosse le rôle d’Orphée : il est au centre de l’image, entouré par la peinture géante de ces animaux étranges de style naïf qui orne le mur derrière le lit de Caroline. Nous ne pouvons pas voir ici le tableau en entier, mais on aperçoit à gauche un chien à l’air triste, juste au-dessus de l’épaule de Tyler. Le chien a la tête penchée, tout comme s’il écoutait lui aussi la musique du mythe, comme si Tyler était le musicien qui la jouait.
At his particular moment of his life, just when Ally was beginning to make him change, Tyler is wandering again in his wasteland: he has just lost Ally, he’s still grieving strongly for Michael, and his sister has been cruelly rejected and mistreated by the other schoolgirls. Lost love, lost innocence. The scene is really darker than it seems, although it has this lovely glimmer of hope in the love between brother and sister, symbolized by the bright yellow, sun-coloured book and the light falling on the faces of Tyler and Caroline.
A ce moment particulier de sa vie, juste quand Ally commençait à le faire changer, Tyler erre de nouveau dans son désert : il vient de perdre Ally, il est toujours violemment en deuil de Michael, et sa sœur a été cruellement rejetée et maltraitée par les autres élèves. Amour perdu, innocence perdue. La scène est en fait plus sombre qu’elle ne le paraît, mais elle conserve cependant cette ravissante lueur d’espérance avec cet amour entre le frère et la sœur, symbolisé par ce livre jaune vif, couleur de soleil, et par la lumière qui tombe sur les visages de Tyler et de Caroline.
But the ominous motif of the Orpheus myth weaves itself into the background, like a melancholic, muffled strain of cascading notes, and tells us that this, too, is running to its end, and that death overshadows it all, although in such a subtle way that we can’t really recognize it yet. We can only perceive an aura of pervading sadness in the cold light streaming into the little girl’s bedroom, we can only feel slightly uneasy, without knowing clearly why, and ascribe it to other, more obvious reasons – maybe Tyler’s sadness at what happened to his sister? Maybe Caroline’s grief and shock ? It is all this, but it is deceiving - those are only the minor motifs of the music, while the major, underlying theme is slowly, darkly unfolding beneath, leading Tyler to death.
Mais le thème menaçant d’Orphée se faufile en arrière-plan, en sourdine, comme une mélodie mélancolique de notes égrenées en cascade, et nous dit que cette douceur, elle aussi, touche à sa fin, et que la mort est là qui obscurcit tout, mais d’une façon encore si subtile que nous ne pouvons pas vraiment la reconnaître. Nous pouvons seulement percevoir un halo de tristesse qui imprègne la lumière froide entrant à flots dans la chambre de la petite fille, nous pouvons seulement nous sentir légèrement mal à l’aise, mais sans savoir bien pourquoi. Nous pouvons juste essayer de mettre ce sentiment de malaise sur le compte d’autres raisons plus évidentes : peut-être est-ce la tristesse de Tyler à cause de ce qui a été fait à sa sœur ? Peut-être est-ce le chagrin et le traumatisme éprouvés par Caroline ? Ces raisons font certes partie de l’explication, mais elles sont trompeuses : elles ne sont que les thèmes mineurs de la partition, et par en dessous, le thème majeur, sous-jacent, se déploie lentement dans l’obscurité, conduisant Tyler à la mort.
The myth of Orpheus has inspired many painters, sculptors and musicians thoughout the ages.
Le mythe d’Orphée a inspiré d’innombrables peintres, sculpteurs et musiciens au fil des siècles.
Que de recherches, que de travail, que de temps consacré! Quitte à te lasser et à me redire une fois de plus, je te remercie du plaisir que tu m'apportes par ce blog. Te lire en écoutant le score de RM est un petit moment de communion et malgré tout de sérénité.
RépondreSupprimerLe personnage de Tyler est de plus en plus attachant et dire qu'il va disparaitre dans l'horreur de ces tours. C'est encore un Mozart qu'on assassine !
Concernant le choix de la lecture d'Orphée, je pense comme toi que c'est un choix délibéré pour faire converger le passé (Michael) le présent (l'absence de Ally) et le futur (la mort de Tyler).
What a fantastic article!
RépondreSupprimerI never saw all that and yet, now that you analyze it, I do. This is how myths work and how, because they resonate, they evolve and are used again and again. Their significance is timeless. Oh how sad all that foreshadowing is, while, in his beautiful voice, Robert makes us believe he is Orpheus.
You brought together Michael, the past, Tyler and Caroline in the present, and Tyler's coming death.
Your perceptions are astute and sensitive at the same time. I applaud you.
You've said it all so well. I will keep this article. Thank you!
I have to add:
RépondreSupprimer"It is all this, but it is deceiving - those are only the minor motifs of the music, while the major, underlying theme is slowly, darkly unfolding beneath, leading Tyler to death."
This is superb analysis, and absolutely heartbreaking in its message.
This makes me cry.
jessegirl, thanks for your generous comment! Like I said, this is my personal analysis, for what it's worth. Maybe it's all wrong and it never was meant to be like that by the creators of the film. I don't know. But this is what I felt when I saw the scene. It's 99% intuition. It's like looking at a painting: youd will feel certain things and interpret them in your own way. But I'm truly glad it resonates with you too. I love your comments, so a big heartfelt thank you! But there's one thing you say that is so true: myths are timeless and universal, and as everything and evry detail seem to have been thoroughly and carefully planned in this film, there's a chance it's got some kind of meaning here.
RépondreSupprimerValérie, merci de ton commentaire! Je suis très touchée et je ne m'en lasse jamais, don ctu peux continuer sans crainte! C'est très important de savoir que quelque part dans le monde quelqu'un lit ceci et et que mon idée peut toucher d'autres que moi. Les commentaires font vivre ce blog. J'ai beaucoup aimé écrire ces idées sur Orphée, on peut être d'accord avec ou non, mais vraiment j'ai senti c'est plus de l'intuition que de l'analyse) qu'il y avait quelque chose à creuser dan cette scène.
RépondreSupprimerQuand je regarde la photo de Tyler faisant des ombres chinoises (oiseau) sur le corps d' Ally au matin de ce funeste jour avec ce regard a la fois triste et profond, je ne peux m'empêcher de penser qu'il s'agit encore d' un signe pour nous préparer a son "départ" et a l'envol de son âme. Cela me parait un adieu déguisé.
RépondreSupprimerOui, Valérie, tu as bien saisi l'image, c'est l'un des "signes prémonitoires" les plus forts du film, si proche de la fin et du moment de la mort. J'y vois comme toi le départ et l'envol de l'âme, ses mains croisées évoquent un oiseau, peut-être un faucon, puisqu'il est lié de par son patronyme (Hawkins = hawk = faucon) à cet oiseau, que l'on retrouve dicrètement dans certaines scènes du film. Certains y ont vu une préfiguration de l'avion qui percutera la tour. Ou simplement l'ombre de la mort. C'est tu t'en doutes une image sur laquelle j'ai très envie de faire un post, mais elle est si douloureuse que pour le moment je renâcle un peu ! La gravité du regard de Tyler n'est pas seulement due à son changement d'attitude, au fait qu'il a compris l'importance de sa relation avec Ally, au son changement de regard sur la vie. C'est aussi un indice qui nous fait percevoir que nous n'avons plus beaucoup de temps avec lui. C'est une image très belle mais là je craque... c'est trop triste et j'ai épuisé mon stock de kleenex, je la laisserai pour un peu plus tard! Il faut que je trouve aussi des scènes plus drôles à commenter, sinon on va déprimer sur le blog !!
RépondreSupprimerJe crois me souvenir que Tyler dit a Ally au début de leur relation qu'il a fait un peu de fauconnerie quand il était enfant. Vérité ou joke ?
RépondreSupprimerPour les scènes drôles il y a celle spaghetti + douche qui a de nombreuses facettes tant au niveau de Tyler que d'Ally. On en reparle ?
D'autre part, il y aurait-il une raison inconsciente du choix de cette photo de Tyler faisant des ombres chinoises alors que cela se passe quelques jours (?) après la lecture de la légende d'Orphee ? Cela m'a intriguée.
RépondreSupprimerHello Valérie ! oui, il parle bien de fauconnerie, je ne sais pas si c'est une blague ou non, mais c'est possible après tout. Malheureusement le film n'en dit rien après. J'avoue que cette histoire de fauconnerie (une activité quand même peu commune !) tombait un peu comme un cheveu sur la soupe dans la scène, à moins que ce ne soit simplement une rémiscence d'un moment heureux de l'enfance (activité partagée avec son père et son frère ?) Ou un jeu de mots perso sur son patronyme, sans fondement de vérité? Là j'avoue je ne sais pas.
RépondreSupprimerPour ce qui est du choix de l'image des ombres chinoises sur le dos d'Ally, la scène est tout de même assez frappante et inhabituelle pour me faire penser que ce n'est sans doute pas inconscient, mais bien voulu et sans doute soigneusement pensé et planifié dans la mise en scène. Ce n'est quand même pas un geste anodin, pas quelque chose qu'on fait tous les jours spontanément, et surtout dans ces circonstances (après qu'il a passé de nouveau une nuit avec Ally). C'est un geste qui m'intrigue, une très belle image mais pleine de mystère. A étudier pour un post !
Et bien sûr la scène des spaghetti et de la douche... ça sera super à faire ! tant de choses à raconter !! si tu as des idées n'hésite pas, car je semble plus inspirée pour les scènes tristes (vite mes kleenex) que pour les scènes légères. Il va falloir changer ça.
Pardon je me suis mal exprimée. Quand je parlais de choix inconscient de la photo de Tyler dans le post sur Orphee, je parlais de TON choix puisque la photo est très postérieure a la scène de lecture.
RépondreSupprimerD'accord, Valérie, bien vu ! Mais non, dans ce cas pércis, mon choix n'a pas été inconscient, j'ai cherché exprès des images de Tyler où la mort annoncée était présente en filigrane et celle-là m'a paru bien correspondre. :))
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