vendredi 21 mai 2010

REMEMBER ME - GIANT FREAKING PANDA SOLD AT AUCTION – VENTE DU PANDA AUX ENCHERES


What happened to the panda?
Et le panda dans tout ça ?


Remember Me is full of laughter and light moments, and of joy. It alternates darkness with bright glimpses of how lovely and fun life can be.
On this blog, some posts are overshadowed by sadness and pain, like fleeting clouds darkening the sunlight – then a lighter mood takes over in the next, as if to remind us never to forget to laugh and have fun. This is what Remember Me does to us: it reflects our lives and our changing moods.
This is a fun post, an easy one … Even the smallest point of light can pierce the darkest dark. And this is what a fun post is about: it’s like a small, stubborn point of light, reminding us never to lose sight of the lovely little things of life.

Remember Me est un film à la fois grave et gai, traversé de fous-rires, de moments insouciants et de joie. Les dimensions sombres de la vie y alternent avec des instants lumineux qui montrent combien la vie peut aussi être douce et drôle.
Sur ce blog, comme des nuages passent devant le soleil et l’obscurcissent un moment, certains posts sont empreints de tristesse, mais d’autres contiennent à grand-peine des éclats de rire. C’est cela Remember Me, c’est un reflet de nos vies, et de nos humeurs changeantes.
Voici un petit post rigolo, plein d’insouciance… Même la plus ténue des lueurs peut percer la plus sombre des obscurités. Et c’est le rôle des posts rigolos : il sont comme de minuscules lueurs têtues, qui nous rappellent de ne jamais perdre de vue les jolies petites choses de la vie.



Does anyone wonder what happens to the props of a film once the shooting is over ? Well apparently, they often get sold on auction on specialized sites. So I’ve been hunting the giant freaking panda all over the Web and I have finally found him. Too bad - maybe I would have bought him – but I wasn’t quick enough and it was too late. It turns out that some lucky person somewhere in the world actually bought and now owns the cute panda Tyler «won» for Ally at the fun fair.



Vous êtes-vous déjà demandé ce qui arrive aux accessoires d’un film une fois le tournage terminé? Il semble qu’il soient souvent revendus aux enchères sur des sites spécialisés. Je suis donc partie à la chasse au foutu panda géant sur la toile et j’ai fini par le retrouver. Mais pas de chance (je l’aurais peut-être bien acheté) je n’ai pas été assez rapide et il était déjà trop tard. Quelque part dans le monde, quelqu’un a eu la chance de mettre la main sur le panda que Tyler «a gagné» pour Ally à la foire.



The true panda story
La vraie histoire du panda


But.. wait.. maybe it wasn’t the real panda. Maybe it was a fake one or a copy or the panda’s twin brother. Maybe our beloved giant freaking panda was somehow smuggled out. Maybe… this is what really happened.


Quoique, quoique… si ça se trouve, ce n’était peut-être pas le vrai panda. Peut-être que c’était un faux, une copie, on son jumeau. Peut-être que quelqu’un a réussi à faire prendre la poudre d’escampette à notre foutu panda géant adoré. En fait oui, sûrement… voilà ma théorie sur ce qui s’est réellement passé.




- Ooooh I see you’ve brought him to the party too - look how cuute it is...
- Hoooou tu l’as amené, qu’il est mimi, il vient aussi avec nous à la soirée ?



-Tyler. It’s not that. They want to sell him. At an auction sale.
-What ?? no way !
-Tyler, c’est pas ça. Ils veulent le vendre. Aux enchères.
- Quoi ? Jamais de la vie!



It’s mine. You won it for me. So do something. Save him.
Il est à moi. Tu l’as gagné pour moi. Alors bouge-toi, sauve-le.




I’ll never let them sell him. I swear.
Je ne les laisserai jamais le revendre. Promis juré.



OK. Get in, quick. We’re kidnapping him!
Monte, vite, vite. On le kidnappe !


THE END

Source (auction and prop pics): http://www.icollector.com/Remember-Me-Ally-Emilie-de-Ravin-Panda-Bear-Movie-Props-i9313293

jeudi 20 mai 2010

AIDAN & ALLY


SPOILERS

Aidan and Ally - The rooftop scene at the end
Aidan et Ally – La scène de la fin sur le toit


This is a new still which I’ve never seen before. It’s heartbreaking – Aidan and Ally stand crying and helpless on the rooftop, looking at the burning tower. Ally’s face looks frozen in pain but you can almost see her mouth trembling, Aidan’s is contorted with pain, almost grimacing. White, thick ashes fall slowly around them like tears. I don’t know if it’s a part of the final scene which was cut out from the film, or a shot from a different angle which was discarded, or maybe just an picture taken on the set during a rehearsal. The fleeting glimpse we get of them in the film shows them running out of the door, Aidan desperately calling Tyler on his cell, and his face suddenly freezing in disbelief and horror when he sees the tower. My heart clenched when I saw how Ally’s face sort of of scrunched up and how she had to crush her hands against her mouth not to scream out in pain. The film captures the very moment when they see what has happened – but they have not fully grasped it yet. You can imagine Aidan getting Tyler’s answering machine over and over and yet dialling again and again, against all hope. How many times will he dial that number before he finally gives up? I’ve always found it terrible to think that Tyler’s recorded voice on his answering machine is the last time Aidan will hear his friend’s voice.

To me, this new still shows how Ally and Aidan react a little later: Ally is in shock, unable to start crying yet, seized by this terrible grief which paralyzes the body and the mind and causes real, physical pain. Aidan now weeps incontrollably, he has stopped calling – the cellphone is not visible any more – the truth has really hit him.

I have also always found it heart-rending that they chose to shoot this scene on the rooftop where Tyler and Aidan probably spent many happy moments together, Aidan lifting weights, Tyler playing his guitar, and the two of them sunning themselves on their white and green easy chairs, drinking beers while listening to their music, maybe till late into the sweet summer nights. A fleeting glimpse of the scene shows a music box on an old table in a corner, a large fat white candle on a black iron holder with a curious zigzag shape, and empty bottles of beer. We know from another shot that there is also a bunch of dried orange and white flowers – eerily mirroring the white and orange flowers which Tylers’ mother clutches in her hands at the cemetery for Michael, and which are maybe one of the many clues foreshadowing Tyler’s fate all thoughout the film. However, these details prove that the boys liked to spend time there.

Everything is gone forever : no more music, no more soft candle-lights, no more sharing and drinking and laughing together – life fades out and nothing remains but the silent falling ashes and the voice of a dead young man on his cellphone, endlessly repeating the same, last message.




Voici une nouvelle image que je n’ai encore jamais vue. Elle est déchirante et m’a fait un coup au coeur quand elle a jailli sans crier gare sur mon écran : Aidan et Ally sont sur le toit-terrasse de leur appartement, en larmes, impuissants, les yeux rivés sur la tour en flammes. Le visage d’Ally est comme figé mais on devine presque le tremblement de ses lèvres. Le visage d’Aidan est déformé par le chagrin, il semble presque grimacer. De grosses cendres blanchâtres tombent lentement en pluie autour d’eux comme des larmes. Je ne sais pas si c’est une partie de la scène finale qui a été coupée au montage, ou peut-être une prise de vue à partir d’un angle différent qui n’a finalement pas été retenue, ou juste une photo de tournage ou de répétition.

La vision fugitive que nous avons d’eux dans le film les montre poussant la porte pour se précipiter sur le toit terrasse, tandis qu’Aidan appelle désespérément Tyler sur son mobile. Puis son visage se fige, tandis qu’incrédule et horrifié, il aperçoit la tour. Mon cœur s’est serré lorsque j’ai vu le visage d’Ally se ratatiner tandis qu’elle écrase littéralement ses poings contre ses lèvres pour retenir un cri de douleur. Le film capture le moment même où ils voient ce qui est arrivé, mais ils n’ont pas encore complètement compris ce qui s’est passé. On imagine Aidan entendant sans fin se répéter le message du répondeur de Tyler, mais refaisant pourtant le numéro, encore et encore, contre tout espoir. Combien de fois l’aura-t-il essayé, ce numéro, avant d’abandonner ? J’ai toujours trouvé terrible l’idée que le message d’accueil enregistré par Tyler sur son répondeur serait la dernière fois qu’Aidan entendrait la voix de
son ami.
Dans cette nouvelle scène, on a l’impression que c’est le moment d’après : Ally est sous le choc, tellement qu’elle ne peut pas encore pleurer, dans une détresse qui fige tout le corps et le cœur, et qui fait physiquement mal. Aidan pleure sans retenue, il n’appelle plus, il a compris, son téléphone a disparu.

J’ai aussi toujours trouvé déchirant le choix de tourner cette scène sur le toit terrasse où Tyler et Aidan ont sans doute passé bien des moments heureux ensemble, Aidan soulevant ses haltères, Tyler grattant sa guitare, et tous les deux lézardant au soleil dans leurs transats verts et blancs, en sirotant des bières et en écoutant de la musique, peut-être parfois jusqu’à une heure tardive par les douces nuits d’été. Une aperçu fugace de la scène finale montre un radiocassette placé sur une vieille table dans un recoin, une grosse bougie blanche piquée sur un chandelier de métal noir avec une curieuse forme en zig-zag, des bouteilles de bière vides. Un autre plan au milieu du film fait entr’apercevoir un bouquet de fleurs séchées blanches et orangées – peut-être un étrange écho du bouquet blanc et orangé que la maman de Tyler tenait au cimetière pour Michael, et un autre de ces symboles qui annoncent la mort du jeune homme dans tout le film – mais quoi qu’il en soit, ces détails montrent que les garçons aimaient à passer du temps sur ce toit.
Tout est fini : la musique, la douce lueur des bougies, les moments de partage, la douce ivresse de l’alcool, les rires : la vie s’éteint et il ne reste plus rien que la chute silencieuse des cendres et sur un répondeur, la voix d’un jeune homme mort, répétant sans fin le même et ultime message.

Source/Credit: http://coolspotters.com/characters/aidan-hall







mercredi 19 mai 2010

Remember Me: Voice of the Viewers – Remember Me : La voix des spectateurs


Viewers Comment On Remember Me
Commentaires des spectateurs sur Remember Me

The RM DVD will only be released on June 22nd in the US, but loads of positive comments are already being posted on the American online site amazon.com. I’m reposting here the review by my friend jessegirl. Le DVD de RM ne sort que le 22 juin aux USA, mais déjà les commentaires élogieux vont bon train sur le site américain de vente en ligne amazon.com. Voici la critique d’une amie, jessegirl, qui m’a permis de le republier.
What does this film do? -Something no other film has done in a very long time: it resonates. It sneaks into a lot of people hours later because it takes a long time to process, and then it is a tidal wave. So many people have been affected this way. They say things like: 'I can't stop thinking about it'; 'I want to see it again'; 'I want my sister [fill in the blank] to see it too'. People are blogging up a storm and the comments in spoiler threads are amazing. The film has tapped into a well of thought and feeling so deep its force is stunning. Viewers care, and that's something most movies can't elicit these days. People are telling stories of their lives, their loves, losses and pains, as a result of watching Remember Me. They aren't just discussing the ending. It is of a piece and the power of the film comes from its main theme of love, loss, grief, and healing and everyone can relate to that.




Quel est donc l’effet de ce film ? Il réussit ce qu’aucun autre film n’est parvenu à faire depuis belle lurette: il crée une résonance. Il s’insinue dans les esprits des spectateurs, plusieurs heures après qu’ils ont quitté la salle de cinéma, parce qu’un long moment nous est nécessaire pour absorber le film – et c’est alors comme une vague de fond qui nous submerge. Nous sommes si nombreux à avoir été touchés de cette façon par ce film. Les réactions s’égrènent : « Je ne peux m’arrêter d’y penser », « Je veux aller le revoir », « Je veux emmener d’autres personnes pour le leur faire découvrir aussi ». Les blogs et forums de discussion sont pris d’assaut par une marée de commentaires, dont le contenu est extraordinaire. Le film a ouvert les vannes d’une source de réflexions et d’émotions si profonde que sa force se révèle stupéfiante. Les spectateurs éprouvent une réelle sympathie pour ce film, réaction que la plupart des films n’arrivent pas à susciter à notre époque. Après avoir vu Remember Me, les gens se mettent à partager des récits de leurs vies, de leurs amours, de leurs deuils et de leurs souffrances. Ils ne se contentent pas de débattre de la fin du film. Tout, dans le film, se tient, et toute sa puissance provient de son thème principal – l’amour, le deuil, la peine, la guérison – sujets auxquels chacun d’entre nous peut s’identifier.


Who, then, is it for? I disagree with June M. This is NOT a chick flick. That's one of the misconceptions. A 16 yr. old boy commented that if was the best film he's ever seen. Grown men are as touched and affected by it as are women. People 14-94 are moved by it. That's a huge demographic which has been riveted.
What does Robert do? The movie and its ending work because the audience comes to love Tyler, the central character, as a lover, son, brother, friend. Robert Pattinson plays Tyler with subtlety and range--if James Dean must be referenced, he comes off as less than Pattinson. He is the linchpin, the glue, and without a great performance the centre would not hold. The ending is so huge precisely because by that time viewers are emotionally invested in Tyler, because Robert's nuanced performance rings true, every emotion reflected in his remarkable face. We know Robert's portrayal worked because it breaks our hearts as if it were our own son or lover, when we know what is coming.



A quel public s’adresse-t-il donc ? Je ne suis pas d’accord avec l’un des commentateurs d’ici. Ce n’est pas un film destiné au seul public féminin. C’est une des idées fausses sur ce film. J’ai entendu un garçon de 16 ans remarquer que c’était le meilleur film qu’il avait jamais vu. Des hommes adultes sont tout aussi touchés et affectés par Remember Me que le sont les femmes. Le film a su aller au droit au cœur d’une tranche démographique extrêmement large, qui va des adolescents aux vieilles personnes. Et Robert Pattinson, quelle est sa performance ? Le film et sa fin fonctionnent parce que le public s’attache à Tyler, le personnage principal, sous toutes ses facettes : amant, fils, frère, ami. Robert Pattinson joue Tyler avec subtilité et une grande palette expressive – et s’il faut absolument en passer par la référence à James Dean, ce dernier s’en sort finalement moins bien par comparaison. Tyler est l’axe du film, le ciment qui maintient ensemble tous ses éléments, et sans un très bon jeu d’acteur, le film s’écroulerait faute de pouvoir de cohésion. Si la fin du film est si puissante, c’est précisément parce qu’au moment où elle survient, les spectateurs se sont investis émotionnellement dans le personnage de Tyler, c’est parce que le jeu tout en nuances de Robert sonne vrai, que chacune des émotions reflétées par son beau visage est vraie. Nous savons que son interprétation de Tyler a fonctionné, car lorsque nous comprenons ce qui va arriver, notre cœur se brise comme s’il était notre propre fils, notre propre frère, notre propre amant ou ami.


Who gets it, who doesn't? As others here have stated, the film has been badly marketed and misrepresented. Many negative criticisms come from critics who want to saddle you with their own biases and resentments. Ignorant and arrogant reviewers have eyes but refuse to see, ears but refuse to hear. If I were kind I'd say they don't get it. But critics have maligned the lead actor and the screenwriter with no good reason. It's nauseating. They no longer know how to experience with open minds and open hearts. My advice: don't read any reviews until after you see the film. And see it at the theatres if it's still there! You'll kick yourself if you don't.

Dear critic. See that one ? This time, it’s for you.
Cher critique. Celle-là, cette fois-ci, c’est pour toi.
Qui a su comprendre le film, et qui est passé à côté ? Comme d’autres ici l’ont fait remarquer, le film a souffert d’un mauvais marketing et d’une classification erronée. Beaucoup de critiques négatives sont le fait de journalistes dont le but est de nous faire endosser leurs propres préjugés et rancœurs. Les critiques ignorants et arrogants refusent de voir et d’entendre. Si j’étais indulgente, je dirais qu’ils ne comprennent pas le film. Mais ces critiques ont vilipendé l’acteur principal et le scénariste sans raison valable. Une telle attitude est écœurante. Les critiques ne savent plus comment aborder une œuvre avec un esprit et un cœur ouvert. Aussi, voici mon avis : ne lisez aucune critique avant d’avant voir vu le film. Allez le voir en salle s’il est encore diffusé, car vous regretteriez de ne pas l’avoir fait.


Unforgettable: The film's treatment of the event at the end is homage, tastefully and eloquently done. It speaks to the enormous power of this film that it could unleash such a deep and primal well of feelings in so many of us. It is the remarkable result of a remarkable movie.




Inoubliable : l’événement final revêt dans le film la forme d’un hommage, fait avec tact et éloquence. Le fait que le film ait su provoquer chez tant d’entre nous un tel jaillissement de sentiments profonds et primordiaux en en dit long sur son immense puissance. C’est le résultat remarquable d’un film remarquable.

Question?: What other film in the recent past has compelled viewers to make their voices heard, like I'm doing here, has had the effect I've described? What other film? Name it. The outpouring of soul-baring stories from viewers is itself very moving. It shows what this little $16M production with the mega-heart has done. People are going inside themselves and finding meaningful places, because this movie had guided them there. People call up significant losses in their lives and place them in the glowing light of loving remembrance. For Remember Me to call that up and to remind us, to lead us to our deepest humanity, is a potent thing. Tyler is the touchstone which ignites similar feelings which come, in each individual, from their specific emotional place. What a gift! This film is a tour de force. From the acting, directing, screenplay, musical score, concept, it quietly takes your breath away.
Posons nous la question suivante : quel autre film récent a poussé les spectateurs à faire entendre leur voix, comme je le fais ici, quel autre film a eu l’impact que je viens de décrire ? Quel autre film ? Que l’on me cite des noms. Ce déversement des récits de vie personnelle de la part des spectateurs, mettant à nu leur moi intérieur, est lui-même très touchant. C’est la preuve de ce que cette production au petit budget de $16 millions mais au cœur si grand a réussi à accomplir. Guidés par ce film, nous sommes poussés à aller regarder au-dedans de nous-mêmes et à découvrir en nous des dimensions riches de sens. Nous sommes amenés à rappeler à la surface les deuils profonds qui nous ont marqué nos vies et à les placer sous la douce lumière des souvenirs aimants. Que Remember Me ait réussi à susciter cet effet et à nous faire nous souvenir, à nous conduire jusqu’aux endroit où nous sommes le plus profondément humains, est remarquable. Le personnage de Tyler est la clef de voûte qui fait jaillir ces sentiments communs à tous, qui, en chaque personne, naissent du vécu émotionnel propre à chacun. Quel cadeau ! Ce film est un tour de force. Qu’il s’agisse du jeu des acteurs, de la réalisation, du scénario, de la musique, ou du concept, le film nous coupe le souffle, tout en douceur.



Credit/link:http://www.amazon.com/Remember-Me-Robert-Pattinson/dp/B002ZG98RS/ref=sr_1_1?ie=UTF8&s=dvd&qid=1274269369&sr=1-1English version

mardi 18 mai 2010

IMAGINARY TYLER DIARY - JOURNAL IMAGINAIRE DE TYLER



Dreaming about a Picture: The Imaginary Diary
Rêverie sur une image : Le journal imaginaire


©2008-2010 ~MisS-Violette



Un petit post avant minuit…
Une jolie création graphique trouvée par hasard sur
http://www.deviantart.com (un super-site pour les artistes !)
Elle n’a aucun rapport direct avec RM, mais j’ai trouvé que quelque chose dans cette image me touchait et me rappelait le film. J’y vois (c’est personnel !) comme une représentation imaginaire du journal de Tyler, ou comme un message qu’il nous aurait laissé après sa mort.

A short, quick post before midnight…
This is a is lovely graphic creation I found the other day while browsing
http://www.deviantart.com (a great site for artists!).
It's not a fan art, and it has no link whatsoever with Remember Me, but something in this picture moved me and reminded me of the film. Somehow, I thought it was like an echo of Tyler’s diary, or like an imaginary message or poem he might have left for us after he was gone.



Souviens-toi
Je serai toujours là
Il suffit que tu veuilles
Te souvenir de moi


Souviens-toi
Je serai toujours là
Tant que tu me garderas
En ta mémoire
***

Remember
I’ll never leave you
If you will only
Remember me

Remember
I will still be here
As long as you hold me
In your memory

***


dimanche 16 mai 2010

DEATH IN REMEMBER ME - REMEMBER ME ET LA MORT



Remember Me et la mort : pourquoi avons-nous envie de revoir le film ?
Death in Remember Me : why do we repeat RM viewings ?



Il y a de cela quelques semaines, dans notre forum de discussion, nous nous somme aperçues que nous étions nombreuses à être des récidivistes. Nous étions retournées voir le film plusieurs fois ; beaucoup sont en fait allées le voir 3, 4, 5 fois, plus… c’était presque un besoin. Nous n’arrivions pas à comprendre pourquoi nous répétions l’expérience. Nous savions que ce n’était pas seulement à cause de Rob : le film est si profondément imprégné de tristesse et de chagrin, et sa fin est tellement douloureuse qu’il aurait du avoir l’effet inverse : nous ne sommes pas masos, alors est-ce que nous n’aurions pas dû plutôt détaler du ciné en essuyant une larme et en nous jurant bien de jamais aller le revoir, ce film ? Pourquoi revenir, alors que certaines d’entre nous avaient visiblement du mal à faire face à la tristesse qu’il engendre ?
Certaines de celles qui ont commenté ont dit qu’elles avaient en fait envie de revoir le film une seconde fois, mais qu’elles hésitaient à l’idée de devoir subir à nouveau la fin ou de devoir une fois de plus l’accepter.
Je n’ai pas échappé au syndrome de répétition, j’ai continué à aller le revoir maintes fois (je ne dirai pas combien), mais en même temps je continuais à ruminer le problème. Pourquoi est-ce que je retournais voir ce film alors que la fin, chaque fois, me faisait un terrible coup au cœur ? Qu’est-ce qui m’arrivait, qu’est-ce qui nous arrivait à tous ? Finalement, j’ai élaboré ma petite théorie personnelle, et les réactions que j’ai obtenues après l’avoir postée sur le forum montrent qu’elle semble valide, du moins pour certaines d’entre nous. Cela dit, ce n’est qu’une hypothèse, pensée avec le cœur.
This is one of Caroline's portraits of Tyler from the film/Portrait de Tyler par Caroline dans le film


A few weeks ago, while discussing RM in our French forum, we discovered that many of us were repeating viewers . We wanted – no, needed- to see the film again and again, and some of us even saw the film up to 5 times, sometimes more…We couldn’t figure out why we kept coming back. It wasn’t just all about Rob, we were well aware of it – the film is fraught with sadness and sorrow and the ending is so painful that it should have had the opposite effect –shouldn’t we have run away crying from the theater and sworn never to see that film again? So why did we keep coming back when some of us obviously found it hard to cope with all the sadness?
Some of the commenters mentioned they did wish to see the film a second time but were hesitant, because it was hard for them to go through the ending all over again or to accept it.
It wasn’t different for me - I kept repeating viewings but I also kept mulling the problem over. Why was I coming back when the ending hurt me so much every time? What was happening to me, to all of us? I finally came up with a little theory of my own – and the feedback I got seems to show that it’s working, at least for some of us. So here it is, such as it was posted on the forum, for what it’s worth.


Le fait de retourner voir le film est un moyen d’échapper à la mort de Tyler, et à la mort en général, on reprend l’histoire de zéro et on revit toutes les scènes heureuses. Même si on sait qu'on va devoir repasser par la fin atroce, malgré tout en y retournant, on se donne le pouvoir de faire "revivre" Tyler, c'est un moyen de dire "ce n'est pas une mort pour de vrai". Chose qu'on ne peut évidemment pas faire dans la vraie vie. Bref, c'est un moyen d'échapper au côté définitif de la mort. On rembobine et, de nouveau, après le terrible écran noir, la voix off et le journal qui palpite dans les cendres, on retourne au début, et ouf, il est de nouveau là à la fenêtre de sa chambre, à fumer sur l'escalier de secours, avec son tee-shirt orange enfilé à l'envers (quelqu'un a remarqué ? on voit les coutures et l'étiquette !!), on revoit ses yeux bleus... et ainsi de suite et ainsi de suite, on recommence, et on échappe ainsi au traumatisme de la mort.
C'est quelque chose qui peut fonctionner avec d'autres films qui finissent tragiquement, j'ai une copine qui regardait autrefois Titanic en boucle par exemple. C'est une réaction très humaine.
En même temps, c'est paradoxalement un moyen d'absorber le fait que la mort est définitive: on essaie d'y échapper en revoyant le film, mais comme on retombe inévitablement toujours sur cette fin, on finit par commencer lentement à l'accepter, l'idée de la mort fait son chemin, c'est un apprentissage.Je suis persuadée que RM possède de très nombreux niveaux de lecture, qu'on perçoit différemment selon son âge, son vécu, ses propres deuils. C'est un petit film faussement innocent qui est en fait très profond. Pour moi les critiques qui ont superficiellement décrit le personnage de Tyler comme tourmenté, rebelle, paumé, etc., sont misérablement restés à la surface. Pour moi, c'est avant tout un jeune homme en deuil, une âme en peine qui ne surmonte pas le suicide atroce de son frère (c'est lui qui l'a retrouvé pendu ! imaginez-vous cela !) et qui cherche du mieux qu'il le peut un moyen de gérer cette souffrance (en écrivant constamment dans son journal et en s’adressant à son frère mort, par exemple). On pourrait trouver plein d'autres titres pour le film, et pour moi, si je devais lui en réinventer un, ce serait Le jeune homme et la mort. Une autre de mes amies a pensé à Une vie inachevée.





Repeated viewings of the film are a way of escaping from Tyler’s death and from death itself. The story rolls back to the beginning, you start from scratch again and you are given the chance to live through all the happy moments again. Even if you know that you will eventually have to go through the devastating ending all over again , somehow, you receive the power to resuscitate Tyler, pretending that he didn’t die for real. Obviously, this is not something you can do in real life. So – seeing the film again is our way of escaping the utter finality of death. The gut-punching black screen – Tyler’s last voice-over – the diary with its soiled pages fluttering like a beating heart in the ashes – all that is gone, if you so wish. All you have to do it press the Rewind key (or buy a new ticket) –and it’s like a miracle, life starts over again, and there you have him: handsome and slightly hung-over Tyler sitting on the fire escape stairs, smoking his cigarette and peering at us, framed though his bedroom window. He’s wearing that orange-red T-shirt again – by the way, has anyone noticed that he’s wearing it inside out ? you can see the seams and the white label -, and gazing at us again with his clear blue eyes... and so on and so on, you can start over endlessly, and ultimately escape the trauma of death.
This kind of stratagem works well with other films which also have a tragic ending – one of my friends used to do just that with Titanic long ago. It is after all a very human reaction.
And yet, the paradox is that repeated viewings are also a way of understanding that death is forever. For a time, you try to escape from that truth, going back and back and back again to see the film, but, as the ending inevitably grows nearer, the idea of death slowly begins to sink in. Little by little, you begin to accept its inevitability.
I am convinced that RM is built of multiple layers of meaning and that we understand them differently, according to our age, our experience and our own losses. The seeming innocence of this little film hides unexpected depths. Critics who lightly dismissed the character of Tyler as a young, drfiting and tormented rebel only pitifully skimmed the surface. This is not what he really is. He is a grieving young man, a lost soul, unable to get over the devastating suicide of his brother. He was the one who found Michael after Michael hanged himself. Can anyone imagine the impact? Tyler is struggling to find a way to cope with the pain and grief – this is why we see him constantly scribbling away in his diary, talking to his dead brother. I’ve always thought we might have coined many other different titles for Remember Me. If I were to invent one, I would rename it Death and the Young Man. Another friend of mine came up with another title : An Unfinished Life.


Je laisse les mots de la fin à Robert, qui a su si bien capturer l’essence du film : «RM est un film qui vous brise le cœur, mais il vous fait aussi chaud au cœur».
I will let Robert himself utter the final words, which I’ve always thought defined so well the film: «Remember Me is heartbreaking, and heartwarming». It’s all there, in a nutshell.
Extraits des réponses et réactions sur le forum : (les filles, vous vous reconnaîtrez !)
Excerpts from commenters’ answers on the French forum (not translated)