samedi 26 juin 2010

AIDAN’S TATTOO IN RM



Le tatouage d’Aidan

The new RM stills have revealed the complete version (or maybe it was a variant) of Aidan’s arm tattoo at the end of the film. We see the tattoo very briefly when Aidan is sitting for his exams at the NYU, after the tragedy. He’s writing, and we get a quick glimpse of the name «Tyler» on his arm. Aidan’s tattoo mirrors the Michael tattoo on Tyler’s chest. Just as Michael had left his indelible fingerprints on Tyler’s life – embodied, in a very tangible and visual way as the tattoo on his skin, Aidan now carries too the memory of his dead friend, Tyler’s last fingerprint on him.
Les nouveaux stills de RM ont révélé en entier le tatouage que l’on voit sur le bras d’Aidan à la fin du film ; à moins que ce soit peut-être qu’une simple variante. On aperçoit ce tatouage très brièvement, lorsque Aidan est en train de passer ses examens à la NYU, après la tragédie. Il est en train d’écrire, et l’on entrevoit très rapidement le nom «Tyler» sur son bras. Le tatouage renvoie un écho de celui que Tyler s’était fait faire sur la poitrine, au nom de son frère, Michael. Tout comme Michael avait laissé ses empreintes indélébiles sur la vie de Tyler, comme le représente, d’une façon très tangible et visuelle, le tatouage sur son corps, Aidan porte désormais lui aussi sur sa peau le souvenir de son ami mort, avec un tatouage qui est comme la dernière empreinte de Tyler sur lui.




The other version of Aidan’s tattoo which apparently did not make it ito the film was much more explicit. It’s fairly large and elaborate and includes a complex drawing of the Twin Towers, the date 09/11 and Tyler’s name, encased in a sort a jagged frame.
L’autre version du tatouage d’Aidan, qui ne semble apparemment pas avoir été retenue en définitive pour le film, était beaucoup plus explicite. Il est assez grand et élaboré et se compose d’un dessin complexe des tours jumelles, de la date du 11 septembre et du nom de Tyler, encadré dans une sorte de bulle aux contours saccadés.




Somehow, this different version seems to me too blatant and I am glad that they did not keep it. Sometimes, showing less is better. Enough is said when the poignant epilogue unfolds before our eyes and such a glaring reminder would have been too much. There is no need for for a huge, explicit tattoo which would have spoilt it all. Tellingly, many people did not even see the Tyler tattoo when they saw the film, but they were struck by the sorrow on Aidan’s face: Tate’s acting is more than enough to do the trick.
It is enough for me to see all the pain displayed in Aidan’s dark eyes and on his tender, serious face, as he sits there gazing at something we don’t see. The young actor, Tate Ellington, does it beautifully, you could almost see how he seems to be holding back tears and how he stares beyond the class-room and the exam sheet as he remembers Tyler. Everything is in his eyes.



Mais d’une certaine façon, cette autre version me semble trop tape-à-l’œil, trop voyante, et je ne regrette pas qu’ils ne l’aient pas conservée. Parfois, mieux vaut se contenter de suggérer plutôt que de montrer. Il nous est en dit bien assez lorsque l’épilogue poignant se déroule devant nos yeux, et un rappel aussi flagrant aurait été superflu. Nul besoin de ce grand tatouage explicite qui aurait tout gâché. Il est d’ailleurs révélateur que beaucoup de gens n’aient même pas vu le tatouage avec le nom de Tyler lorsqu’ils ont visionné le film, mais qu’ils ont par contre été frappés par le chagrin qui se lit sur le visage d’Aidan : le seul jeu de Tate Ellington suffit largement.
Pour moi, voir la douleur qui reflète dans les yeux sombres d’Aidan et sur son visage tendre et grave, tandis qu’il fixe quelque chose que nous ne voyons pas, suffit amplement. Le jeune acteur, Tate Ellington, joue superbement cette scène ; on peut presque voir comment il semble retenir ses larmes et comment son regard s’échappe au-delà de la salle de cours et de la feuille d’examen, pour se perdre dans un souvenir de Tyler. Tout est dans ses yeux.



What do you think ? Do you think the other more sophisticated version of the tattoo with the date and the towers would have been better ? Or do you think, as I do, that it was better to tone down this short scene and just imply everything ? Just tell me in the comments section.
Qu’en pensez-vous ? Trouvez-vous que l’autre version sophistiquée du tatouage, avec la date et les tours, aurait été plus efficace ? Ou croyez-vous, comme moi, que le choix d’une sobriété délibérée pour cette courte scène, où tout est suggéré et rien n’est montré, est plus habile ? Donnez-moi vos avis dans la section des commentaires…


NEW REMEMBER ME COLOUR STILLS - ALLY

New Remember Me Colour Stills - Ally (Emilie de Ravin)

vendredi 25 juin 2010

NEW REMEMBER ME COLOUR STILLS - ROB STILLS

Nouveaux stills de Remember Me

I'm posting only the Rob ones here
Pour le moment, je ne poste ici que ceux avec Rob.
Link: http://robpattinson.blogspot.com/2010/06/36-new-remember-me-stills-cuteness.html


jeudi 24 juin 2010

TYLER AT THE WINDOW OF LIFE

Tyler et la fenêtre de la vie

I like the idea of dialogue with other commenters about older posts, how our exchange can develop the initial ideas or views and make them go even deeper. Here’s a short dialogue between me and my friend jessegirl in the comments section for a previous post, and which has sparked a whole new train of thoughts about a particular scene. 
J’aime l’idée de dialogue avec d’autres bloggers en réaction à des posts précédents. J’aime la façon dont nos échanges permettent d’enrichir les idées ou points de vue de départ et les faire aller encore plus en profondeur. Voici un court dialogue entre moi et mon amie jessegirl, dans la section des commentaires d’un post plus ancien, qui a fini par me faire développer d’autres idées.
That post was about about comparing very different scenes in RM and digging out the hidden, recurrent common symbols.
Ce post était une comparaison de scènes très différentes dans RM et cherchait à déceler les symboles cachés et récurrents qu’elles ont en commun.

This was my original (and still very sketchy) interpretation of this beautiful opening image of Tyler.
J’avais à peine ébauché une première inteprétation de cette belle image dans laquelle nous découvrons Tyler pour la première fois :

The very first time we see him in the film, as he sits on the
fire escape outside his bedroom window, he’s wearing a red-orange
tee-shirt and is glimpsed through the black funeral-like frame of his
window (a frame which is never shown again in this colour afterwards).
Red always means death for Tyler.


Dans la scène où nous le voyons pour la première fois,assis sur l’escalier de secours, il porte un T-shirt rouge orangé et apparaît dans l’encadrement noir funéraire de la fenêtre (couleur noire qui ne réapparaît ensuite plus pour cette fenêtre). Le rouge est toujours synonyme de mort pour Tyler.

Here is jessegirl’s answer:
Et voici ce que m’a répondu jessegirl :

I see the black frame of the window around Tyler's red t-shirted body full of even more meaning, although I see exactly what you mean…by the funereal aspect of the window frame.     The black almost looks like a charcoal burned-out shell surrounding Tyler. Like the burning shell of the North Tower, which had engulfed  him at the end, this one frames him at the beginning. It is there for sure, but it is also an opportunity for Tyler to grow and deepen before he dies, that particular frame.

Le cadre noir de la fenêtre par laquelle on aperçoit Tyler, revêtu de ce tee-shirt rouge, a même pour moi encore plus de significations, bien que je comprenne exactement ce que tu veux dire …quand tu parles de l’aspect funéraire de cet encadrement de fenêtre. De couleur noire, elle évoque presque une carcasse carbonisée, couleur de charbon, qui entoure Tyler. Comme la carcasse en flammes de la Tour Nord, qui l’engloutit à la fin, il est ici entouré d’un cadre dès le début. Un cadre qui est bien présent, c’est certain, mais qui est aussi une opportunité, pour Tyler, de grandir et d’acquérir de la profondeur avant de mourir.


We have all these symbols: black for the burning destruction awaiting the young man at the end, red for impending death and violence, and for destroying fire, although it is also the pulsing energy of life of youth ; and a black narrow small frame which surrounds him and limits him, in time as in space. It is like the frame of a photograph – already almost a picture of the past, foreshadowing his death, telling us he is already a memory, even though the film has only begun. But, as jessegirl also points out, Tyler can still move out of this frame, for example when he comes inside the bedroom – and crashes heavily to the floor doing so - to answer the phone. 


Nous avons tous ces symboles : le noir de l’anéantissement ardent qui attend le jeune homme à la fin, le rouge de la mort, de la violence imminentes, et du feu destructeur, bien que ce soit aussi le symbole de la pulsation d’énergie de la vie et de la jeunesse ; et enfin un petit cadre noir étriqué qui l’entoure et le limite, dans l’espace comme dans le temps. C’est un peu comme  le cadre d’une photographie : déjà, on nous montre ce qui est presque une image du passé, on nous annonce sa mort, et on nous dit que Tyler est déjà un souvenir, alors que le film vient à peine de commencer. Mais comme jessegirl le fait observer, Tyler peut encore sortir de ce cadre, ce qu’il fait d’ailleurs lorsqu’il entre dans la chambre à coucher pour répondre au téléphone, et chute d’ailleurs lourdement par terre ce faisant. 

At that particular moment in time, Tyler still has the opportunity to grow, even if it means he will have to stumble and fall and make mistakes and receive blows along the way. He has still the opportunity to become more complete, and do the things no one else but him can do in his life, even though they are insignificant.
A ce moment particulier dans le temps, Tyler a encore la possibilité de grandir, même s’il doit au passage trébucher et faire des chutes, commettre des erreurs et recevoir des coups. Il a encore la possibilité de devenir plus entier, et de faire les choses que personne d’autre que lui ne peut faire dans sa vie, même si elles sont insignifiantes.


There’s a whole world of meaning enclosed in that small, beautiful opening picture. It is also the window to the fire escape, since Tyler is literally sitting on the fire escape stairs. Symbolically, at that point in time, he can still flee from the fire. And step out of the frame. And live his young life. He i still free to stay and go as he pleases, either to go downstairs towards the streets, or to comme back inside the flat and answer his sister’s call. He still has a choice. 


Cette petite image d’ouverture, si belle, contient ainsi tout un monde de sens. C’est une fenêtre vers l’escalier de secours anti-incendie, puisque Tyler est en effet assis sur l’escalier. Symboliquement, à ce moment dans le temps, il peut encore échapper aux flammes. Et sortir du cadre. Et vivre sa jeunesse. Il est encore libre d’aller et de venir à sa guise, de descendre l’escalier vers la rue, ou de retourner dans son appartement et de répondre à l’appel de sa sœur. Il a encore un choix.

Once you have seen the film, it is very hard not to think of this first image of him, sitting there slightly hung-over, smoking his eternal cigarette, so handsome and so young,  as he stares at us with his clear blue-grey eyes - a bit lost, a bit unhappy, but so alive. The image haunts us, and it is maybe one of the keys which explain why some of us feel compelled to watch the film over and over again. Endlessly, we go back to life, we flee from the unbearable yoke of death, and we come back to the time when Tyler was – no, still is – sitting on the windowsill of life.


Lorsqu’on a vu le film, il est très difficile de ne pas repenser à cette première image de lui, assis sur les marches, avec quelques restes de gueule de bois, fumant son éternelle cigarette, si jeune et si beau, nous fixant de son regard clair et bleu-gris – un peu perdu, un peu malheureux, mais si vivant. L’image nous hante, et c’est peut-être l’une des clefs qui explique pourquoi certains d’entre nous se sentent poussés à voir et revoir le film. Sans cesse, nous revenons vers la vie, nous fuyons le joug insupportable de la mort, et nous revenons au moment où Tyler était encore – non, est encore - assis à la fenêtre de la vie.